Voilà une mise à jour qui était très attendue par les possesseurs de Mac avec puce Apple silicon Mx, MacBook Air M1 ou MacBook Pro M1 Pro, par exemple. La version 11.1 de la station de travail Ableton Live apporte une compatibilité native avec la plateforme Apple silicon d’Apple.
Cela devrait garantir des performances améliorées sur les ordinateurs du Californien concernés.
Mais ce n’est pas tout, d’autres nouveautés sont au programme pour cet update gratuit d’Ableton Live, dont des améliorations concernant l’interface, la navigation, les effets Cytomic Filters, Spectral Time, Spectral Resonator et Wavetanal, ainsi que les ajouts suivants :
Nouvel effet audio Shifter : avec mode monophonique en temps réel, enveloppe et fonctionnalités de glide et de LFO
Utilitaire Align Delay (Max for Live) : permet d’ajouter du retard à un signal audio
Utilitaire Shaper MIDI (Max for Live) : pour moduler des données MIDI et ajouter plus d’expression aux performances MIDI
Retrouvez ici la liste complète des changements pour Ableton Live 11.1.
Coûtant normalement 82,30 €, l’excellent plugin de réverbération Relab LX480 Essentials est en promotion pour une courte durée à 21,81 €. C’est ici pour profiter de l’offre.
Il s’agit d’une version allégée du VST LX480 Complete de Relab Development, reproduisant le son de la réverb hardware légendaire Lexicon 480. Plus simple d’accès, la version Essentials propose une qualité de traitement identique.
Réglez les différents types d’algorithmes : Plate, Hall, Room, Ambience, à l’aide de 5 paramétrages, prédélai, filtre hautes fréquences, filtre basses fréquences, dosage dry/wet et temps de réverberation.
Disponible pour Windows ou Mac, en format VST/AU/AAX, LX480 Essentials pourrait clairement faire partie de votre sélection de plugins de réverb à sortir pour un résultat de haut niveau sans prise de tête dans des réglages complexes.
Connaissez-vous Dog Magic ? Non ? Moi non plus. Mais justement, c’est ça qui me plaît : j’aime quand de nouveaux venus débarquent sur la scène des plugins audio. Ils ont souvent de superbes idées et des propositions originales. Bon, parfois, c’est aussi bien moisi…
Qu’en est-il de Bad Channel, premier plugin au catalogue de l’éditeur au chien magique ? Vérifions cela dans le cadre d’un nouveau test.
Mauvais channel
Le nom de Bad Channel se veut plutôt explicite. On a droit à plusieurs modules pensés dans l’idée de colorer le son, voire le salir ou même le transformer complètement. Voici le détail de chaque traitement proposé par le plugin :
Distortion : 4 potentiomètres ici, du classique, pour transformer une flûte à bec en instrument de Satan en un tour de main
Modulation : mélange de chorus et de flanger, pour rajouter un peu de foutoir dans un son trop bien rangé
Filter : avec deux réglages, passe-haut et passe-bas. Aka le « nettoyeur des enfers »
Broken Comb : en français, on dit « filtre en peigne ». Ce module permet d’ajouter de la bizarrerie à vos pistes, en injectant le signal filtré sur lui-même et avec du retard (pour faire simple). Un paramètre supplémentaire, « Magic », apporte une surcouche de salissure en créant des artefacts sonores aléatoires, quand activé
Delay : simple effet de délai, pour des échos en veux-tu en voilà, là… là… là
Spectrogramme : le module bling-bling de Bad Channel. Il permet de voir le son et… C’est tout
Sous la section spectrogramme, on trouve un encadré dédié aux presets. Ils sont au nombre de 3, de base, et permettent de découvrir rapidement ce que Bad Channel a dans le vendre.
Visuellement, l’interface de Bad Channel est plutôt réussie avec cet effet écrit à la main. Le design qui en résulte est clair, accessible et facilement compréhensible. Certains diront que ça manque de couleurs et de réalisme. Mais je préfère ce style d’interface plutôt légère à ce que l’on peut voir chez certains développeurs et des plugins visuellement très beaux mais peu pratiques à utiliser.
Autre bon point, Bad Channel accepte les entrées de paramètres au clavier, ce qui n’est pas le cas de tous les VST du marché. C’est un plus appréciable, quand, comme moi, on aime de manière un peu malsaine, il faut bien le dire, régler un potard au chiffre près après la virgule…
En revanche, je me questionne encore la nuit quant à la présence de ce spectrogramme. C’est une énigme. À quoi sert-il ? Dans tous les tests et mes productions lors desquelles j’ai utilisé Bad Channel, ce machin ne m’a jamais été utile, réglant le plugin à l’oreille. Ce qui est, rappelons-le, la seule véritable manière d’appliquer un traitement audio.
Traitement et son
Justement, parlons-en du son. Bad Channel, vous l’aurez bien compris, se destine à des usages bien spécifiques.
Le VST va être à son aise dans les musiques aux instruments saturés (techno, hard rock, par exemple). Pas de Bad Channel sur une voix pop ou sur un violon en musique de chambre… Bien qu’on puisse trouver au plugin une utilité dans bien d’autres styles musicaux, trap, pop, musique de film, etc. En plus, on peut compter sur Bad Channel aussi bien en sound design qu’en mixage.
Si certains apprécient les réglages les plus extrêmes, Bad Channel brillera aussi dans la subtilité. J’en ai profité lors de mes compositions pour salir et élargir des nappes de synthétiseurs, des samples, mais aussi saturer des drums ou encore des voix. Bad Channel, c’est un peu comme le curry : appréciable à petite dose, mais décoiffant en grande quantité.
En tout cas, chaque module de Bad Channel est de qualité. Mention spéciale pour la distorsion, même si la modulation et le delay ne sont pas en reste. Concernant le filtre, il n’a rien à dire de particulier. Il pourra être pratique dans certains cas. Mais il est plutôt là pour dépanner de temps à autre que pour réellement faire la différence.
Le Brocken Comb est le module qui m’a été le moins utile. Il s’agit d’un effet spécial à appliquer avec modération, sous peine de rendre une piste totalement inaudible. Trop en mettre serait de mauvais goût. Sachant qu’en plus, ce traitement est le moins polyvalent de tout ce que propose Bad Channel. Quant à la touche Magic… J’en suis désolé, mais j’ai bien souvent préféré la laisser désactiver… Les artefacts qu’elle génère sont, il faut le dire, plus que bizarres. Les exemples audio peuvent en témoigner.
Conclusion
J’ai aimé utiliser Bad Channel pour distordre toutes sortes d’instruments, mais aussi les élargir à l’aide de la modulation. Quant au délai, il m’a servi à créer des effets temporels convaincants en un tour de main.
Efficace à petite dose, Bad Channel peut vous emmener dans des contrées bien sombres en poussant les réglages, en témoignent les presets de la machine. C’est d’ailleurs avec regret que l’on note note un nombre de préréglages bien trop restreint. Le développeur gagnerait à en fournir plus avec son plugin, pour mieux illustrer ce dont il est capable.
Cependant, cela n’entache en rien mes impressions sur Bad Channel : c’est un excellent effet, pas cher en plus, permettant d’obtenir rapidement des résultats satisfaisants et inspirants.
Vous pouvez vous le procurer ici pour la modique somme de 20 $, soit un peu moins de 20 €. Bad Channel est disponible en format VST3 et AU, pour Windows et macOS.
Si vous êtes utilisateur de l’instrument virtuel Omnisphere et que vous attendiez une V3 en cette mi-octobre 2021, vous allez être déçu. Le développeur a effectivement mis à jour son logiciel, mais il s’agit d’un update mineur avec le passage au numéro de version 2.8.
Globalement, peu de grands sont changements à signaler en matière de fonctionnalités. Notons tout de même la correction de nombreux dysfonctionnements et l’amélioration de l’arpégiateur. Les grandes nouveautés sont en fait plutôt à chercher du côté banques de sons.
En effet, Spectrasonics a publié 4 nouvelles expansions, qu’il appelle Sonic Expensions, vendues bien évidemment à l’unité : 149 $ chacune. 4 banques pour des sons bien différentes, mais aussi de nouveaux effets :
Undercurrent : sons d’ambiances, pads et textures, proposant plus de 300 nouvelles sources sonores. Cette banque comprend le nouvel effet Under Fire (saturation/compression/EQ) et le nouvel effet Under Echo (echo/delay/pitch)
Nylon Sky : mélange de sons de guitare et de textures organiques, basé sur la guitare de Bob Dapit, proposant différents type de jeu (piqué, flamenco, strumming, tremolo, etc.) avec un soin particulier apporté au réalisme (bruits de cordes, respiration, imperfections, etc.). Profite des nouveaux effets Sky Verb (réverbération de type shimmer) et Sky Channel (channel class A)
Unclean Machine : plusieurs instruments au programme, claviers, cloches, synthés, guitares, violons, basses, dans un style Lo-Fi, avec les nouveaux effets Unclean Channel et Unclean Verb (réverbération rétro/ambiance)
Seismic Shock : ambiance et texture profitant de nouvelles tables d’ondes et de 137 nouvelles sources sonores. Au niveau des effets, profitez de Seismic Verb (réverbération) et Seismic Pump (compression sidechain)
Elles semblent de qualité, en témoigne cette longue vidéo de démonstration :
Izotope vient de mettre en ligne la nouvelle version 9 de la suite logicielle RX. Si vous ne connaissez pas Izotope RX, sachez qu’il s’agit de l’une des solutions les plus connues du marché pour la restauration de matériels audio divers. Même si, les différents outils de RX permettent d’aller bien au-delà du simple nettoyage de bruits indésirables. Ils permettent par exemple de toucher à l’isolation de pistes, au mastering, mais aussi au mixage ou encore à de l’édition audio poussée.
Quoi qu’il en soit, Izotope RX se dote, en version 9, de nouvelles fonctionnalités :
Dynamic mode : ce nouveau mode du module De-hum sous-tend une suppression automatique de tout bruit parasite
Complexe mode : le module Ambience Match (gestion des bruits d’ambiance) se veut encore plus puissant avec ce mode aux paramètres poussés
Dialogue Isolate : de manière automatique et intelligente, le logiciel propose d’extraire une voix parlée dans un enregistrement (uniquement dans la version RX 9 Advanced)
L’historique d’édition s’améliore également avec un nouveau mode Restore Selection (exclusif à RX 9 Advanced), pour restaurer une sélection audio, et un nombre total d’actions enregistrés atteignant 30 désormais, au lieu de 5 précédemment.
Enfin, les utilisateurs de Logic Pro profitent du nouvel éditeur Spectral Editor de RX 9, qui permet l’édition spectrale d’une piste dans Logic en mode fenêtré.
Pour les prix, comptez 249 € pour la version Standard, en prix de lancement, au lieu de 349 €, et 499 € pour la version Advanced, en prix de lancement, au lieu de 689 €. Il y a également la nouvelle RX Post Production Suite 6 à 999 €, comprenant RX9 Advanced, Dialogue Match, Insight 2, Neutron 3 Advanced, Nectar 3 Plus, Symphony 3D, Stratus 3D, RX Loudness Control, Relay et Tonal Balance Control 2. Sans oublier la petite suite RX Elements à 29 € au lieu de 129, servant d’introduction à la suite complète.
Baby Audio, développeur que l’on apprécie pour ses très bons effets audio Super VHS, Comeback Kid et I Heart NY notamment, a annoncé il y a quelques jours la venue d’un nouveau joujou : TAIP.
Il s’agit d’un plugin de simulation de bande analogique, au concept un peu particulier. En effet, plutôt que de calquer de manière statique l’effet du passage de l’audio dans un magnétophone de renom, comme le font de nombreux développeurs concurrents, Baby Audio a fait le choix d’intégrer à TAIP un algorithme intelligent. Cela lui permet d’appliquer le traitement de simulation de bande le plus proprement possible, de manière adaptée au matériel audio.
Le développeur garantit un son nuancé, au plus proche de ce que proposent les magnétophones à bande vintage.
TAIP peut ainsi être utilisé pour vieillir une piste, ou plus discrètement apporter de la chaleur, ou encore pour saturer le son, ce qu’on aimerait faire sur des drums, des voix ou bien des guitares. Et puis qui dit simulation de bande dit aussi compression douce, particulièrement appréciée pour un traitement de bus ou groupes d’instruments.
Vu la qualité des autres plugins Baby Audoi, on ne peut que vous conseiller de tester TAIP, d’autant plus que l’effet est proposé jusqu’au 31 octobre prochain au prix de lancement de 37 € seulement, au lieu de 65 €.
Baby Audio TAIP est disponible en formats VST, VST3, AU et AAX. Rendez-vous sur le site du développeur pour des informations supplémentaires et vous procurez cette nouveauté alléchante !
Antares Audio Technology, l’un des développeurs de VST les plus connus, notamment pour sa technologie Auto-Tune, a dévoilé un nouvel effet il y a quelques jours : Auto-Tune Slice. Il s’agit d’un plugin se présentant sous la forme d’un slicer audio. Il permet de découper des voix, mais aussi d’autres phrases instrumentales, et de les étalier sur le clavier. Le tout peut alors être rejoué. De quoi faire d’une prise classique la top-line de votre morceau !
Un éditeur intelligent est de mise, sous-tendant un découpage automatique et intelligent de l’audio, et permettant de tester rapidement les nombreuses possibilités offertes par Auto-Tune Slice. D’autant que la banque de sons fournie est conséquente et annoncée comme mise à jour régulièrement par Antares.
Voir ci-dessous une démonstration détaillée, en anglais, permettant d’en apprendre un peu plus sur le fonctionnement de cet Antares Auto-Tune Slice.
L’effet n’est pas proposé en achat définitif malheureusement. Il n’est disponible que dans l’abonnement Auto-Tune Unlimited, qui vous permet de profiter de nombreux autres effets du développeur à prix modéré (à partir de 15 € par mois environ).
Plus d’informations à propos d’Auto-Tune Slice sont à retrouver là. Pour en savoir plus sur l’abonnement Auto-Tune Unlimited, c’est ici.
